Théâtre de L'AIRE LIBRE
Saint-Jacques-de-la-Lande
du 22 au 29 octobre à 19 heures
durée 50 minutes
HISTOIRE DE MARIE
Saint-Jacques-de-la-Lande
du 22 au 29 octobre à 19 heures
durée 50 minutes
HISTOIRE DE MARIE
d'après Brassaï
Adaptation et mise en scène Jean Beaucé
avec : Cécile Kiffer, comédienne, François Possémé, création univers sonore, Marie Dault, images
Adaptation et mise en scène Jean Beaucé
avec : Cécile Kiffer, comédienne, François Possémé, création univers sonore, Marie Dault, images
Une comédienne, un personnage, le texte d’un artiste plus connu pour ses photographies que pour ses écrits et le désir de Jean Beaucé d’enrichir le langage scénique par la confrontation et le dialogue entre le texte, l’interprétation, l’image et le son.Marie raconte "l’histoire du triste paria que nous aurons toujours avec nous. Les choses qui lui arrivent, ses réactions, ses réflexions, son langage même, nous les connaissons intimement et nous les reconnaissons comme si Marie était une part de nous-même. Nous rions de ses embêtements ou nous en pleurons, selon notre tempérament et notre éducation.Mais nous ne faisons jamais rien pour améliorer son sort.Les Marie de ce monde savent qu’elles sont condamnées, que, sous aucun régime, on ne fera rien pour les soulager. Elles récitent à haute voix leur complainte et cela raisonne comme si elles se parlaient à elles-même. Quelle colère dans ce bavardage...Brassaï restitue non seulement la pensée stricte et les actes de la femme de ménage mais aussi les odeurs qui émanent de ses mouvements, de ses rêves, de toute sa vie sevrée d’amour."Henri Miller" …le texte de Brassaï ne nous épargne pas les détails et, pourtant, on s’attache. A Marie, mais surtout à son univers où la vidéo, le dessin, la peinture et les petits airs électros s’entrelacent. C’est qu’il s’en passe des choses sur ce petit bout de scène… Son déhanchement lascif, sur un « Love me tender » langoureux juchée sur un tabouret, en compagnie de son avocat virtuel, projeté sur l’écran, est une petite perle de poésie et d’humour. La mise en scène, signée Jean Beaucé, regorge de ces astuces et de petits clins d’œil à Brassaï… Comme quoi, une chienne de vie mérite aussi qu’on en fasse de l’art.
"Benoît Le Breton. Ouest-France
Gilles KERDREUX. Ouest-France
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